«Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu!» Matthieu chapitre 5 verset 8

Ainsi, être saint c’est être mis à part (cf. Lévitique 10 v. 10).

« La pureté et la perfection morale de Dieu sont une des dimensions importantes de son caractère distinctif. L’A.T. insiste sur sa singularité éthique, ses yeux «bien trop purs pour voir le mal», qui ne supportent pas l’injustice (Ha 1 v. 12-13, cf. Es 1 v. 4-20; 35 v. 8)» DTB p. 918

Après la rencontre du Sinaï, le tabernacle, puis le Temple, allaient être des moyens tangibles de reconnaître et d’accueillir sa présence royale.
Israël devait servir exclusivement le Seigneur, être le peuple par l’intermédiaire duquel la personne et la volonté de Dieu sont révélées au monde. (Lire Ex 19 v. 5-6)

«Soyez saints, car je suis saint» (Lv 11 v. 44-45; 19 v. 2; 20 v. 7, 26)

«Car tu es un peuple saint pour l’Eternel, ton Dieu; et l’Eternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.» (Dt 14 v. 2)

L’A.T. présente différents idéaux de sainteté. «Pour les prophètes, il s’agissait d’une pureté de justice sociale, pour les prêtres d’une pureté de rituel et de séparation, pour les sages d’une pureté d’intégrité personnelle et de morale individuelle» (J.G. Gammie, Holiness in Israel, p.196).